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L'église à nef unique des Récollets à Nivelles, en Brabant wallon, dite aussi Saints Jean et Nicolas vous séduira par son architecture et son histoire. Il s'agit en effet de l’église d'un couvent de religieux franciscains qui lui est accolé. L’ensemble forme le seul complexe conventuel conservé à Nivelles, et c’est aussi un des rares exemples d’architecture franciscaine sauvegardée dans nos régions. Elle fait partie d’un complexe architectural remarquable construit à partir de 1524 grâce aux subsides de Charles Quint et de sa tante Marguerite d’Autriche. Selon la volonté de cette dernière, les religieux – qui s’étaient installés à Nivelles 20 ans après la mort de saint François d’Assise (1226) – se rattachèrent à la branche des « Frères Mineurs Récollets » qui vivaient de manière austère et retirée. Après les troubles et les démolitions des années 1580, l’église fut reconstruite et connut une longue période de prospérité et un rayonnement spirituel incontestable jusqu’à la fin du 18e siècle. Depuis le départ des derniers Frères au début du 19e siècle, le bâtiment connut des affectations diverses : hôpital, hospice, athénée Royal et établissement judiciaire. La procédure de classement des bâtiments conventuels est en cours. L’église, classée, fut rendue au culte en 1960 et sa restauration terminée en 1972. Le jeu de couleurs des pierres bleues et blanches met en valeur la grande simplicité de l’édifice typique du style gothique tardif brabançon. Les baies élancées et de puissants contreforts rythment avec élégance le vaisseau de ce vaste sanctuaire. Seul élément décoratif : les remplages de style gothique flamboyant qui ornent le haut des fenêtres. L’espace intérieur, profond et lumineux, dégage une impression de sobriété et d’élan vertical. La clé de voûte du chœur est ornée d’un écusson aux armes de Charles Quint. Une baie aménagée dans le mur latéral sud abrite la reconstruction de la châsse de sainte Marie d’Oignies.
Avec sa nef impressionnante de 102 mètres, ses deux chœurs opposés et sa crypte du 11ème siècle, la collégiale Sainte-Gertrude est le joyau de Nivelles ! C’est l’une des plus grandes églises romanes au monde.Ce monument grandiose, d’une harmonie exceptionnelle, a été consacré en 1046 par Wazon, évêque de Liège, en présence d'Henri III, empereur du Saint-Empire Germanique. La collégiale rassemble aujourd’hui régulièrement les chrétiens de la paroisse Sainte-Gertrude.Vous pourrez également visiter la crypte, le sous-sol archéologique, le cloître et le clocher central qui abrite les cloches et le carillon. La tourelle sud héberge le jacquemart Jean de Nivelles, petit guerrier en cuivre de 2,08 m de haut.La collégiale romane de Nivelles est splendide ! Ne tardez pas à la découvrir !
Cette chapelle est dédiée au patron de Promelles et aménagée dans l'ancienne brasserie de la ferme du Comte. Pour l'anecdote, sachez que selon une étude approfondie, le roi Albert II serait un descendant du seigneur de Promelles, autrefois propriétaire de cette ferme.
Celui-ci formait, au XVIIe siècle, un carré et était entouré de douves. Le château eut ensuite à subir d'importantes transformations et celui-ci, tel que nous pouvons le voir aujourd'hui, date de la fin du XVIIIe siècle. De construction classique, il présente un plan en forme de "L". A front de rue, se situent les anciens bâtiments communs avec deux tours dont l'une date du 1615 ; le portail, lui, date de 1774.
Tous deux situés à un croisement de chemins en étoile, au hameau de Libersart, ces tumuli témoignent de la présence d'un vicus à Tourinnes-Saint-Lambert aux 2ème et 3ème siècles de notre ère.La présence de tumuli en Hesbaye est relativement fréquente. On en dénombre, encore aujourd'hui, une petite cinquantaine dans un espace géographique regroupant le Brabant wallon, le sud du Limbourg, la province de Liège et le nord de celle de Namur. Il en existait beaucoup plus, mais bon nombre de ceux-ci ont disparu à l'heure actuelle. Le développement de la Cité des Tongres et le tracé de nombreuses routes romaines dans la région, dont l'importante chaussée Bavay-Tongres-Cologne, explique en partie la prolifération de ces tombes gallo-romaines.Inscrites sur la "route des tumuli de Hesbaye", les deux tombes de Libersart sont espacées d'une centaine de mètres l'une de l'autre. Le tertre ouest dissimulé dans un bosquet, s'élève à une hateur d'envrion 4 mètres 50.Le tertre est, situé dans une parcelle cultivée, atteint une hauteur de 6 mètres 20.Ces deux tumuli ont été fouillés en 1910 et 1911 par la société Archéologique de Bruxelles. Mis à part la trace d'un pieu de bois au centre du tumulus ouest, les recherches furent infructueuses car, comme la majorité d'entre eux, ils furent probablement pillés au cours du temps.Les tumuli de Libersart ont été classés comme Site en 1972.
De par son éloignement du centre du village, cette ferme mérite certainement le détour lors de votre approche. La ferme de Mellemont est sans nul doute la ferme la plus spectaculaire de Perwez. Citée dès le XIIème siècle, elle fut l’une des toutes premières exploitations agricoles de l’abbaye cistercienne de Villers-la-Villers, fondée en 1146. Parmi son architecture remarquable on soulignera le puissant porche-colombier et la très vaste grange. Fait remarquable, le mur d’enceinte abrite les quatorze stations d’un chemin de croix du XIXème siècle.
Notez également que le Domaine de Mellemont est le plus grand vignoble du Brabant wallon !
Le tumulus gallo-romain le plus haut de Belgique, classé depuis 1971. Il culmine à 15 mètres pour un diamètre de 52 mètres et date du 2ème siècle. Il s’agit probablement de la tombe d’un riche propriétaire terrien de l’époque qui fut élevée le long d’une chaussée romaine importante. Autrefois, on célébrait les fêtes communales à son sommet et certains événements se déroulent encore aujourd’hui à son pied. Les Journées gallo-romaines par exemple y prennent place à la fin du mois de mai et comportent de nombreuses animations, dont un spectacle de combats de gladiateurs.
Classée patrimoine exceptionnel de Wallonie, l’ancienne Abbaye de la Ramée est remarquablement préservée. Elle est un témoin majeur de l’architecture agricole de la région et sa grange spectaculaire (1722) est considérée comme la plus importante du pays ! Le volume exceptionnel de ce bâtiment destiné à stocker les récoltes révèle l’ampleur des terres que possédait l’institution ecclésiastique.L'Abbaye de la Ramée est à présent destinée à accueillir des événements, des réceptions et des séminaires.Le domaine de l'Abbaye, bien entretenu, présente de grandes pelouses arborées entourant un large étang et deux pièces d'eau, une petite grotte-chapelle ainsi que le cimetière de l'ancien couvent présent jusqu'en 2007. Il est également pourvu d'un fruiticum où sont sauvegardées plus de 350 variétés anciennes de plantes.Le domaine est accessible librement, ainsi que la cour de l'Abbaye. L'intérieur des bâtiments est privé et interdit au public.
5 artistes ont été invités à créer des œuvres d’art sur les chemins et sentiers du village d’Orp-Jauche.La Sente d’Orp-Jauche permettra de découvrir les sculptures et installations suivantes :Rendez-vous de Arno ArtsRacines de Jonathan BernardLa Rencontre de Patrick Demazeau MADE Conservation de Ninette KoningIl y a quelque chose qui cloche de Fiona Paterson
Remarquable par ses dimensions imposantes et par la luminosité de la pierre d’Orp, l’église des Saints-Martin-et-Adèle est reprise à l’inventaire du « Patrimoine Roman en Brabant wallon ». Elle est avec la Collégiale Sainte Gertrude de Nivelles et l’église de Bertem, un des sanctuaires les plus représentatifs et les plus achevés de l’art roman en Brabant. C’est d’ailleurs l’abbesse Gertrude de Nivelles elle-même qui envoya Adèle pour fonder un monastère à Orp.
Le château Pastur porte aussi un autre nom : Château de la Comté.En effet, le château était la résidence des Comtes de Duras à partir du XIe siècle. Il n'était à cette époque qu'une petite fortification implanté sur un rocher bordé de la Gette et du ruisseau Saint-Jean.Cet emplacement lui conférait une excellente défense naturelle.Au XV siècle, le château était déjà devenu une sorte de ferme seigneuriale qui fit l’objet d’aménagements successifs durant les premières décennies du XVI siècle. En 1730, le comte de Romrée effectue des transformations qui donnent au château son style classique actuel. On construisit une écurie (l'actuelle Salle des Calèches) dont les murs et la magnifique fenêtre à double ogive datant de l'ère gothique encore présente, témoignent de l'ancienneté du bâtiment.Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1971 et il doit son nom actuel au notaire Philippe Pastur qui en était le propriétaire au XIX siècle.Après avoir abrité un pensionnat pour l'école des soeurs du sacré-coeur et la direction d'un établissement scolaire, le château accueille actuellement l'hôtel de ville de Jodoigne ainsi que la bibliothèque et la ludothèque communale.
L’église Saint-Médard de Jodoigne actuelle, datant du XIIIe siècle, est classée et reconnue à juste titre comme un des joyaux du Brabant wallon. Cet important édifice de style roman et gothique, classé patrimoine exceptionnel de Wallonie, a retrouvé, grâce à une restauration pertinente dans les années 1970, sa splendeur originelle.Cette église fut bâtie près de l'ancienne église, qui fut léguée en 1180 à l'ordre des Hospitaliers par Gilles de Duras, ainsi que près d'un ancien site religieux gaulois.Dès l’entrée, la chaude et blanche pierre calcaire de Gobertange donne à l’édifice tout son éclat. Du large transept, le regard est attiré par le chœur en abside semi-circulaire et de sobres statues polychromes dont celle du saint patron, Médard, évêque évangélisateur, né en 457, dont on connaît la réputation de «faiseur de pluie». En observant fixement la statue du saint, on a l’impression que ce dernier vous sourit.
Le musée de la base aérienne de Beauvechain est à voir absolument pour les passionnés d'histoire militaire et d'aviation ! Le 1 Wing Historical Centre (1WHC) retrace l’histoire de l’aérodrome depuis les années 30 jusqu’à nos jours. Y sont présentés des avions, des moteurs (également didactiques), des véhicules, des uniformes et de multiples objets historiques de cette période. Le lieu est particulier puisqu'il s'agit de l'ancienne ferme De Waersegger, occupée et transformée par les Allemands dès 1940, puis par les alliés en octobre 1944 et enfin par la Force Aérienne Belge à partir de 1946. Le musée occupe ces locaux depuis 1998, et fête donc cette année son 20° anniversaire. Heures d'ouverture: 1er et 3ème dimanche du mois : 13h30 - 18h ou sur rendez-vous Pour les groupes, sur rendez-vous uniquement Fermé entre Noël et Nouvel an Accès gratuit. Adresse: Rue Longue 1320 Beauvechain Téléphone : +3224425293 Site internet: musee.1wing.free.fr